Dans cette incertitude générale que vit l'entreprise, elle n'a d'autre choix aujourd'hui que d’impliquer tout le monde dans l'intelligence collective. Pour ce faire, il est indispensable de créer un climat où chaque acteur se sent en confiance.
Le dirigeant doit se muer en animateur d'une communauté humaine. Il s'agit pour lui de créer les conditions où chacun contribue, où chacun est acteur. Cette transformation est essentielle à l'heure où l'entreprise doit impérativement être à l'aise dans la complexité.
Le patron n'est plus celui qui détient seul la solution, cette dernière peut et doit émaner aussi des collaborateurs.
Il gagne à devenir aussi un « patron ressource » mais également un « patron porteur de sens ». Il ne s'agit plus simplement de rédiger des notes de service et de conserver la posture du dirigeant qui, à lui seul, définit la vision.
Cela suppose effectivement une transformation pour le dirigeant.
L'entreprise doit être vue comme une entité systémique et chaque niveau de relations (entre la gouvernance et le CEO, entre le CEO et l'équipe de direction, entre l'équipe de direction et les responsables de projets, entre les responsables de projets et l'ensemble des collaborateurs, mais aussi avec les fournisseurs, les partenaires sociaux, les clients...) doit s'effectuer dans un climat de confiance. En suscitant la volonté de chacun de contribuer au bien commun.
Créer ce circuit de confiance ne répond pas à une logique mécanique, cela suppose que le patron, conscient de cette complexité, s'investisse personnellement, rayonne par son exemplarité, témoigne d'une volonté politique... .
Publié le : 11 mars 2018