La réponse est dans le problème, pas en dehors. Je passe par tout un processus de recherche, d’analyse, de dissection d’un problème parce que je veux m’en extirper.
Mais si je ne m’évade pas, si j’essaie de le regarder sans peur ni inquiétude, si je le regarde tout simplement, qu’il s’agisse de mathématiques, de politique, de religion ou autre, sans chercher de réponse, le problème va commencer à me parler. Cela se passe vraiment comme cela. En général, nous passons par toute cette procédure pour finalement la rejeter parce qu’il n’y a pas d’issue.
Alors pourquoi ne pas commencer tout de suite par ne pas chercher de réponse au problème ? C’est extrêmement difficile, n’est-ce pas ? Pourtant, plus je comprends un problème, plus il renferme de signification. Et pour le comprendre, je dois l’aborder en douceur, ne pas lui imposer mes idées, mes sentiments de plaisir ou de déplaisir : alors le problème va révéler tout son sens. Ne peut-on pas commencer tout de suite par la tranquillité d’esprit ?
Publié le : 23 février 2015