Un cerveau qui cesse d’apprendre devient mécanique. C’est comme un animal attaché à un piquet : ses mouvements sont conditionnés par la longueur de la corde, par la longe qui est fixée au piquet. La plupart d’entre nous sont attachés à leur poteau personnel, un poteau et une corde invisibles.
Vous vous promenez toujours dans les limites imposées à cette corde, ce qui est très restreint. C’est comme un homme qui pense à lui toute la journée, à ses problèmes, ses désirs, ses plaisirs, et à ce qu’il aimerait faire. Vous connaissez cette façon d’être constamment préoccupé de soi. C’est très très limité. Et cette limite même engendre diverses formes de conflits et de malheurs.
Les grands poètes, les grands peintres, les grands compositeurs ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont fait. Ils ne cessent d’apprendre. Ce n’est pas parce que vous avez réussi vos examens et que vous avez commencé à travailler qu’il faut cesser d’apprendre. Apprendre et surtout apprendre sur soi procure une grande force et une grande vitalité.
Apprenez, observez de sorte que rien en vous ne demeure caché et n’échappe à votre regard. C’est cela être vraiment libéré de son conditionnement. J Krishnamurti
Publié le : 10 juin 2018